Mise en forme

La nutrition pour les athlètes professionnels - Brittany Hochevar, USA Volleyball

Juice Plus+ Jul 19, 2019
Elle fait 1,83 m (6 pi), elle est bronzée et sa concentration est des plus intenses. Brittany Hochevar semble intimidante… jusqu’à ce qu’elle sourie d’une oreille à l’autre.

Avant de jouer au volleyball dans le sable, elle a joué au volleyball intérieur à l’Université de Long Beach. Ensuite, elle a été membre de l’équipe nationale féminine des États-Unis de 2002 à 2004. Depuis, elle a été championne AVP à 4 reprises, elle possède sa propre pratique Pilates et elle concourt pour les États-Unis dans le cadre de la tournée mondiale de la FIVB (Fédération Internationale de Volleyball).

Mais Brittany n’est pas seulement une concurrente féroce. Au-delà de ses accomplissements sur le terrain, elle a beaucoup à nous faire part sur la persévérance, la famille et l’héritage. Nous avons pu l’interviewer après sa prestation sur la scène principale lors de la conférence LIVE 2019 où elle a lancé le partenariat entre Juice Plus+ et USA Volleyball. Voici ce qu’elle a dit :

« J’apprécie que Juice Plus+ alimente les possibilités et l’une des possibilités, c’est la grandeur. » Elle a ajouté : « Je vais probablement pleurer. »

Nous aussi, Brittany.

Ainsi s’est amorcée une conversation de 3 heures qui a continué tout au long du lunch (salade avec un à-côté de frites, au cas où cela vous intéresserait). Nous avons parlé de son entraînement, de ses co-équipières et de ses objectifs. De tout : de son nouveau Tower Garden à son rêve de devenir maman. Voici ce qu’elle a dit.

Elle croit que la nutrition saine guérit.

En 2008, une blessure au dos menaçait de mettre fin à sa carrière.

« J’ai dû me responsabiliser davantage pour ma vie d’adulte », a dit Brittany. « Cette blessure m’a permis de découvrir certaines choses. Comprenant comment je me sentais d’être responsable de moi-même et comment je me sentais dans mon corps, j’ai assumé plus de responsabilités de ce point de vue. »

Elle s’est remise sur ses pieds avec une nouvelle conscience de son corps et du rôle que la nutrition joue dans la récupération et dans la rétention.

« Ce n’est pas que la consommation. C’est la guérison. Et il y a des choses très spécifiques que je veux chaque fois que je m’assois pour manger. C’est comment je guéris. Considérer la nourriture de ce point de vue a changé bien des choses pour moi. »

Maintenant, plus que jamais, elle croit que son corps lui appartient. « Tout ce que je fais a pour objectif la médaille d’or olympique et la grandeur. »

Elle a aussi connu la puissance qu’offre une bonne nutrition.

Que vous vous entraîniez pour votre carrière ou non, nous avons tous un point de comparaison — le carburant minimal qu’il faut pour fonctionner.

« Il faut penser autant au carburant qu’à l’entraînement. On veut que le carburant soit de la meilleure qualité. »

Pour bien comprendre ce que cela veut dire, Brittany est dans le sable 4 fois par semaine, elle va au gym 3 fois par semaine et elle est dans son studio Pilates 2 fois par semaine. Elle s’entraîne entre 50 et 90 minutes, ce qui fait environ 20 heures par semaine, à brûler des calories et à se faire du muscle.

« C’est difficile de manger autant qu’il faut comme athlète. Ça devient épuisant, tellement de graines entières, de légumes, d’aliments entiers qu’il me faut consommer, surtout quand je tourne et brûle — je trouve qu’il y a tout simplement plus de force, plus de puissance. »

« Tokyo est dans à peine un an », Brittany nous a dit les yeux clairs.

L’élan augmente, et ce, tout comme l’importance d’une bonne nutrition.

Elle joue pour durer.

La carrière de volleyball de Brittany atteignant son summum, elle commence à songer à ce qu’elle fera « après » —le volleyball, il va sans dire. Pour elle, le cheminement personnel ne s’arrête jamais et, en partie, cela veut dire avoir un impact sur la génération d’athlètes suivante.

« Quand on fait quelque chose pendant un certain temps, on commence à en voir les strates. »

Et ce n’est pas seulement le volleyball. Pour elle, l’alimentation et la nutrition sont aussi des choses de famille. Ses nièces l’appellent Tante B. Elle était radieuse quand elle parlait de son rêve d’avoir sa propre famille et de lui communiquer ses habitudes de bonne nutrition.

« C’est ce qu’est la nourriture », a-t-elle dit. « Nous ne pouvons faire autrement que de considérer la nourriture comme de l’amour. Elle rassemble et il faut lui être reconnaissants. C’est important de savoir d’où vient la nourriture. »

Mais même les athlètes professionnels connaissent le doute.

« Je ne veux pas dire que l’échec me va, mais je sais ce qu’en sont les conséquences. L’échec est un terrain d’essai. Si vous n’échouez jamais, vous ne saurez jamais ce que c’est. Et quand on sait, on fait mieux. »